17 novembre 2006

NOTE PLUS ANCIENNE
Généalogistes, qui êtes vous ? Ipsos répond Pas facile de dire qui sont les généalogistes de 2006. On se doute que l'on est loin de l'image poussiéreuse de l'érudit enfermé dans un cagibi entouré de vieux papiers. Jusqu'ici, trois études avaient été menées, mais ciblées (sauf celle de la SOFRES) sur un échantillon de personnes déjà généalogistes (1). Interroger le grand public sur la généalogie, c'est ce qu'à fait IPSOS en juin 2006. Les résultats ont été publiés en octobre par le commanditaire de l'enquête, Notrefamille.com, société éditrice du site Genealogie.com. Premier point, la généalogie intéresse un français sur deux (48%). Si mes souvenirs sont bons, le dernier recensement montrait qu'il y avait 64 millions de français. Cela fait 32 millions de généalogistes potentiels ! Si l'on raisonne par famille (voilà une notion plus abstraite), l'enquête montre que 42% des familles disposent déjà d'un arbre généalogique. Ce n'est plus un potentiel, c'est un raz de marée ! Ensuite, IPSOS met des chiffres sur un phénomène constaté depuis des années par les services d'archives et les responsables associatifs. 23% des français déclarent avoir déjà effectué des recherches généalogiques ou consulté des sources (livres, magazines, sites Internet...) au cours des deux dernières années. La généalogie, une affaire de "cheveux blancs" ? Un peu quand même, puisque les recherches sont principalement faites par des personnes retraitées ou inactives (35,5%), même si cette passion est partagée par toutes les tranches d'âges : 20,1% des 15-24 ans et 23,7% des 35-49 ans. Et ces chiffres ne demandent qu'à changer puisque la généalogie connait un essor sans précédent. En effet, outre les 23% de français qui ont fait une démarche active, c'est 25% des personnes interrogées qui se disent prêtes à débuter une recherche. En quelques années, le Web est devenu la première source d’information en généalogie. Parmi les 23% de français qui se déclarent activement intéressés par la généalogie, 13% d’entre eux ont déjà visité un ou plusieurs sites Internet se rapportant à cette passion. Ce résultat se situe loin devant les livres ou les magazines spécialisés qui ne représentent que 7% des sources d’information et de recherche. Et encore, ces statistiques ne détaillent pas l'intérêt des français pour les blogs de généalogie… (1) Les 3 enquêtes précédentes : - En octobre 2001, la SOFRES a réalisé une enquête sur les rapports qu’entretiennent les Français avec leurs archives. Elle a démontré qu'un foyer français sur onze compte son "petit généalogiste". Source : le site de Jean-Louis Beaucarnot - Une enquête réalisée en 1999 par les Archives de France, a démontré que les généalogistes actifs sont à 52 % des hommes (pas très significatif !), que la moitié sont âgés de 25 et 49 ans (le rajeunissement est notable) et qu'à 45%, ils ont un niveau Bac et sont des employés et des cadres, des enseignants et des professions libérales. La suite toujours sur le site de JLB. - Une enquête menée par le site Généalogie Standard - Une enquête menée par GeneaNet auprès de ses visiteurs "Qui sont les généanautes ?" (format...
NOTE PLUS RECENTE
Le pense-bête de dates utiles L'état civil ancien est d'une richesse incroyable, mais d'une complexité tout autant déroutante. A partir de quelle date trouve t-on les mentions de décès sur les actes de naissance ? Quand le divorce apparaît-il dans l'état civil ? Depuis quand l'éventuel contrat notarié unissant les futurs époux est-il cité dans leur acte de mariage ? Cela n'a l'air de rien, mais toutes ces petites informations vont vous faire gagner un temps fou lors d'une recherche dans les registres anciens. Pour vous aider à vous y retrouver, j'ai élaboré un pense-bête de dates utiles : 1539 : C'est la naissance des actes de baptêmes rédigés en français (ordonnance de Villers-Cotteret). Mais certains curés tenaient déjà des formes primitives d'état civil, comme celui de Givry en Saône-et-Loire dont le registre le plus ancien remonte à 1303... Toutefois, il est exceptionnel qu'un acte traverse ainsi près de 7 siècles. Dans la plupart des paroisses de France, les premiers actes datent de 1650 environ, ce qui n'est pas si mal. 1545 : Le nom des parrains est introduit dans les actes de baptêmes par le Concile de Trente (1545-1563). 1579 : Apparition des doubles registres, un exemplaire est conservé par le curé, l'autre est déposé au greffe du baillage ou de la sénéchaussée. Les actes sont codifiés et apparaît la fameuse mention sur ceux qui savent signer ou non : le curé doit noter ce détail (ordonnance de Saint-Germain). 1667 : Les baptêmes, les mariages et les sépultures doivent être tenus sur un registre unique, rédigé en deux exemplaires, l'un pour la paroisse, l'autre pour le greffe (Ordonnance de Saint-Germain-en-Laye) 1792 : Les officiers de l'état civil remplacent les curés. Apparition des tables de noms annuelles : à la fin de chaque année, une liste des noms des 12 derniers mois est établie. Les professions et domiciles des intervenants à l'acte sont mentionnés. Enfin, première apparition du divorce. Attention, le divorce a été supprimé en 1816 et rétabli en 1884. 1800 : Apparition des tables décennales qui regroupent les listes annuelles par période de 10 ans. Du pain béni pour les généalogistes ! 1886 : Le divorce apparaît en marge des actes de mariage et de naissance des intéressés. 1897 : Le mariage est mentionné en marge des actes de naissance des intéressés. La mention de reconnaissance d'un enfant apparaît également sur son acte de naissance. 1917 : Apparition de la mention d'adoption par la Nation (les pupilles sont les enfants des soldats tués au combat). 1941-1946 : La carte d'alimentation est inscrite sur l'acte de naissance. 1945 : Mention du décès en marge de l'acte de naissance de la personne (un grand progrès pour les généalogistes). 1955 : Les jugements de modification de l'état civil (légitimation adoptive, désaveu de paternité....) sont transcrits en marge de l'acte de naissance. 1958 : Le changement de patronyme décidé par un décret ou un jugement est inscrit en marge des actes de l'intéressé, son conjoint et ses enfants. 1968 : Apparition du "Répertoire civil" en marge des...

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