Voici une note en forme d'annonce : c'est le 11 décembre que le site des archives du Morbihan sera opérationnel et consultable GRATUITEMENT à l'adresse http://archives.cg56.fr/. En attendant, vous verrez s'afficher ce sympathique message d'attente. Le Morbihan a soigneusement étudié son calendrier de mise en ligne en n'oubliant aucun détail.
Le 11 décembre, vous aurez accès à l'intégralité des registres paroissiaux depuis le XVIe siècle, ainsi que les tables décennales de 1792 à 1902. Pour les registres d'état civil proprement dits, la mise en ligne se fera en trois temps. Dès l'ouverture du site, tous les registres des communes depuis Allaire jusqu'à Lanvaudan de 1792 à 1904. La deuxième tranche de Lanvenegen à Ploemel sera sur Internet au premier semestre 2008 et la dernière, de La Roche Bernard à la Vraie Croix, en 2009. Dans chaque commune, les internautes visualiseront un mini inventaire des sources d'état civil possibles avec les manques et les changements de noms.
En attendant, les généalogistes étudiant les communes en S, T ou V sont invités dès le 11 décembre (avec tous les autres chercheurs bien évidemment) à ronger leur frein en consultant l'INTEGRALITE de la presse ancienne du Morbihan de 1806 à 1940 ! Cela représente 181 titres et 390.000 pages, dont les ancêtres du Télégramme et de Ouest-France et par exemple le Nouveliste du Morbihan. Cerise sur le gâteau, ces textes sont en cours de reconnaissance optique, c'est à dire d'indexation par un logiciel (avec déjà 25.000 pages effectuées, le reste en 2008). Si bien qu'il ne restera plus qu'à taper un nom dans la petite case pour savoir si votre aïeul a été un jour cité dans l'un de ces journaux. Génial, non ? En tous cas, c'est une première.
En janvier, le Morbihan rajoutera le cadastre napoléonien, soit 6240 feuilles de plan de 1802 à 1901, consultables sur la même interface que celle du geoportail de l'IGN.
Les archives du Morbihan ont pensé à tout : prévoyant l'afflux des visiteurs, l'accès du site sera limité à 100 connexions simultanées à la base de données. Les internautes seront invités à se connecter à une autre heure. Toutefois, pour éviter les abus, un système déconnectera les internautes au bout d'une heure s'ils ne répondent pas présent au message d'alerte et sont par exemple partis faire leurs courses. Une sage précaution, quand on se rappelle des bousculades lors des inaugurations de sites précédents.
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