22 décembre 2006

NOTE PLUS ANCIENNE
Noblesse et cotillons Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais cette fin d'année généalogique est placée sous une sorte de signe "noblesse et cotillons". Il n'y a pas un jour sans apprendre la sortie d'une base de données de blasons, d'une autre de faire-parts... Deux produits tout récemment mis sur le marché vont particulièrement intéresser les généalogistes en quête de leurs racines nobles. Car vous ne le savez peut-être pas, mais tout généalogiste a de fortes chances de tomber un jour sur une famille noble dans ses ancêtres. C'est statistique, je publierais une note sur le sujet prochainement. Bien connu des généalogistes avides de "sang bleu", le Cd-Rom de la Descendance capétienne reprend du service. Il s'agit d'une base de données recensant tous les descendants d'Hugues Capet dont la filiation est encore représentée. C'est la 11e édition de ce Cd-Rom. A ce jour, il contient 150.000 personnages tous descendants du fondateur de la dynastie. Parmi eux, Giscard et Mitterrand, Bernadette Chirac, Georges "W" Bush, Céline Dion et peut-être vous ? Le Cd-Rom est complété d'un tableau armorié illustrant les armes de 60.000 personnes. Le second produit généalogique est le Dictionnaire de la Noblesse d'après La Chesnaye-Desbois en DVD. Vous retrouvez sur ce petit bout de plastique les 19 volumes de cet incontournable de la recherche nobiliaire. Pas mal, quand on sait que l'original en livre est introuvable ou bien à des prix ahurissants (5.000 euros ?). Cette version DVD offre un double intérêt. Tout d'abord elle contient les additions et corrections du comte de Chastellux (mort en 1917). Ce généalogiste passionné avait poursuivi la recherche de la Chesnaye-Desbois sur des centaines de familles. Ensuite, le DVD fera l'objet d'une réédition annuelle complétée des ajouts souhaités par les généalogistes eux mêmes. Tout comme la Descendance Capétienne, c'est donc une oeuvre contributive. Suivez les liens !
NOTE PLUS RECENTE
Rohan, Fontainebleau, Lamartine, des actes volés ? Quel généalogiste n'a pas eu un jour l'immense déception de voir une page de registre arrachée ? C'est toujours précisément celle comportant le mariage tant recherché d'un aïeul introuvable par ailleurs. Cette pratique était hélas courante au XIXe siècle et encore au milieu du XXe siècle. Elle se fait plus rare en raison d'une meilleure prise de conscience (on l'espère) et sans doute aussi d'une meilleure surveillance. Mieux même, cette vigilance s'accompagne de toute une politique de réintégration, voire de rachat. Vous avez lu ici même l'histoire d'une très onéreuse réintégration d'actes notariés signés Richelieu. Le cas est loin d'être isolé. La Commission des Archives Notariales du très sérieux Conseil Supérieur des Archives fait état de plusieurs réintégrations de minutes notariales passant en vente publique. Ainsi, après expertise, une procuration de 1789, signée Rohan-Guéménée et mise en vente à l'hôtel Drouot a été revendiquée avec succès par la direction des Archives de France. Cet acte avait été détourné du minutier du notaire Gondouin, avec les trois quarts des actes de l'année 1789. De même, un marché de transport de pierre au château de Fontainebleau, passé en 1632 avec l'architecte Androuet du Cerceau, a repris le chemin des Archives départementales de Seine-et-Marne qu'il n'aurait jamais dû quitter. Plus amusant, les services redécouvrent de temps en temps des archives que l'on croyait disparues. Par exemple, un lot de 19 minutes d'actes, concernant la famille d'Angennes entre 1582 et 1617, a subi un transfert de quelques mètres. Aux archives nationales, il a été déménagé depuis la section des Archives privées jusqu'au Minutier central des notaires. Ces minutes (qui avaient été réellement volées sans doute au XIXe siècle) avaient été achetées en 1960 avec d'autres documents de statut privé sans qu'on ait pensé alors à les réintégrer dans leur fonds d’origine. Toutefois, il ne faut pas confondre un acte original et sa copie. Le premier doit rester une archive publique, le second est une archive privée librement transmissible. La mise en vente à l'hôtel Drouot des archives du château de Saint-Point, dans lesquelles étaient mentionnés les testaments de Lamartine et de son épouse avait ému les conservateurs des archives nationales. Une enquête a donné l'occasion de vérifier la présence au Minutier central des notaires de Paris et aux Archives départementales de Saône-et-Loire des "vrais" testaments olographes, c'est-à-dire de ceux visés par les tribunaux et déposés chez les notaires pour le règlement des successions. Les documents mis en vente n'étaient en fait que des copies sur papier libre. Des archives précieuses, certes, mais parfaitement privées. Vous avez lu ici même l'histoire d'une très onéreuse réintégration d'actes notariés signés Richelieu. Le cas est loin d'être isolé. La Commission des Archives Notariales du très sérieux Conseil Supérieur des Archives fait état de plusieurs réintégrations de minutes notariales passant en vente publique. Ainsi, après expertise, une procuration de 1789, signée Rohan-Guéménée et mise en vente à l'hôtel Drouot a été revendiquée avec succès par la direction des Archives de France. Cet acte avait été détourné du minutier du...

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